Contrairement aux autres clans de la Famille, la malédiction des
Nosferatu ne s'identifie pas seulement par les qualités de leur Vitae. En effet, ces "monstres" sont aussi marqués par une irrésistible révulsion qu'ils inspirent à ceux qui les côtoient.
Certains Nosferatu sont les vampires les plus hideux, les plus abjectes qu'un mortel puisse contempler, avec des joues creuses, aucune pilosité faciale, des yeux globuleux ou encore des canines surdisproportionnées quand d'autres apparaissent pratiquement normaux, si ce n'est par la manière dont ils mettent les gens mal à l'aise autour d'eux. En fait, les Nosferatu réagissent généralement de deux manières différentes à leur statut de monstre parmi les monstres : certains s'abandonnent à cette aspect de leur sang pour devenir inhumains, froids, ou dominés par leurs instincts les plus primaires, quand d'autres sont des esthètes, des êtres cultivés et prudents, qui jouent de leur monstruosité comme on joue d'un instrument délicat.
Quelque soit le développement particulier de chacun de ces monstres, la plupart des Nosferatu sont des reclus, rejetés de la société vampirique (avec quelques exceptions notoires, comme le Héraut des Pairs, Martin Chasles), et particulièrement sur la scène mondaine de Paris si propice aux esthètes et Harpies de tous bords, mais les Monstres ont tourné ce désavantage en force pour leur clan en dominant les domaines dont aucun autre clan ne voudrait, et en formant certaines des coteries les plus influentes de Paris.
Alphonse Desjarlais, Pair de France, est l'un des Nosferatu les plus en vue et pourtant, parmi les plus discrets de la capitale.
Disciplines associées : Cauchemar, Dissimulation, Vigueur.
Quelques Nosferatu de Paris : Ch'in Tsao,
Lodric,
Martin Chasles.
Quelques coteries : les Chevaliers de Saint Ladres,
les Malachites.